• Taureau 520 : L'Impératrice SO II désigne Sa fille Sophie-Orane pour Dauphine de Neustrie. Naissance de l'Infant Ronan-Mériadec.
• Cancer 522 : L'ADS remporte la majorité absolue avec 53% des suffrages aux législatives. La GSP obtient 27% et le PUC 20%. Sophie-Orane Médicis est reconduite à la Chancellerie et garde le même gouvernement avec Lothaire Valois y ajoutant seulement un conseiller en communication, Spartacus Phongin.
  
• Lion 523 : Le Lutetia, nouveau navire impérial prend la mer..
• Vierge 524 : Sa Majesté l'Impératrice SO II célèbre son jubilée de diamant : 60 ans de Règne.

Si la dodécade débute par un différend assez prononcé entre la Souveraine et Sa fille, ce différend va bien vite laisser place à une réconcilliation prometteuse. Mais avant que d’aller plus avant dans la dodécade, revenons sur ce différend qui marque bien le conflit générationnel qui peut exister entre les anciens du régime à la tête desquels se tient l’Impératrice et une génération montante incarnée par Sophie-Orane Médicis, fille de l’Impératrice. D’un côté, celles et ceux qui tiennent pour important de respecter les règles et une éthique sur des sujets aussi nombreux que vairés, de l’autre celles et ceux qui considèrent que l’action prévaut sur les règlements et considérations de tous ordres. Après les dérapages du Courovision et la fantaisie des votes des nouvelles générations, quelques débordements du même type au Courmet, le conflit explose en cette année de Capricorne 516 tant au Parlement où la Chancelière se fait remonter les bretelles par l’Impératrice que lors de la soirée Gaylette qui laisse voir la colère impériale. Le torchon brûle et la rumeur d’une démission iminente de la Chancelière circule bon train. C’est Septime Onassis qui va enfoncer le clou mais aussi permettre à cette situation de sortir de l’ornière dans laquelle elle se trouve. S’il ne ménage pas la Chancelière dans ses articles de presse, favorisant son adversaire de gauche, Willenmina Médicis qui réussit un Gouvenorat Ottoman avec succès, il va en parallèle, en tant que nouveau président de la CCA, mener un chantier colossal afin de réformer l’économie neustrienne en profondeur. Ce nettoyage impressionnant, réalisé en 517, est applaudi de toutes parts (gauche à droite et par tous les syndicats) et va permettre au Gouvernement auquel il est associé de redresser la tête après le vent de tempète de ce début de dodécade. Désormais les rails de la réussite sont bien accrochés et la suite du mandat de Sophie-Orane va accumuler les triomphes (restauration des sites Internet, culture redorée, économie boostée) pour la mener à une seconde victoire en 521, reconduisant le même gouvernement dès 522 avec un conseiller en communication alias Spartacus Phongin pour enrichir son offre. Avec 53% obtenu pour l’ADS, la Chancelière confirme son leadership et réduit à la GSP à un simple 27%. Son second mandat sera à l’image du premier, les erreurs de communication en moins et une assurance plus conséquete sur tous les sujets. La fin de la dodécade sera néanmoins marquée par une défaite de la Chancelière, qui, lors des élections régionales, désormais candidate au Gouvernorat en Gaule, se voit battue au deuxième tour par le candidat centriste, Rémi Shegan. Néanmoins son second mandat qui se place sous l'objectif d'une ouverture et du repeuplement va encore accentuer la communication extérieure sur les événements culturels (chasse au trésor, Courovision etc.) et ça marche plutôt pas mal. De même, une réforme des votes lors des concours tels que le Couovision ou Courmet montre une approche nouvelle.
L’autre évènement majeur de la dodécade s’incarne dans la désignation de la Dauphine par Sa Majesté. Après le décès de Raphaël-Edouard et la maladie mentale de Ronan-Alexandre, plus rien ne s’oppose à ce que Sophie-Orane marche sur le chemin d’une destinée impériale. Consacrée lors de la Férie de 520, Sophie-Orane devient dont l’héritière officielle de SO II. La même année, la Dauphine donne naissance à l’Infant Ronan-Mériadec.
Enfin, Sa Majesté se dote d’un navire impérial en 521, navire qu’Elle baptise « Le Lutetia ».